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Trois nouvelles entreprises ont rejoint les PME soutenues par le dispositif. Elles seront accompagnées par un parrain issu d’une grande entreprise.


articleNR14mars2013
Les différents partenaires du réseau Alizé, accompagnés du Préfet de l’Indre, Jérôme Gutton, et d’Éric Batise Directeur Général de Siraga, président du Comité d’Agrément d’Alizé.


La bonne carburation a été longue à trouver mais avec trois nouvelles entreprises aidées, le dispositif Alizé, créé dans le département en 2007, semble lancé. Ces trois jeunes pousses prometteuses ont signé leur convention de partenariat la semaine dernière, dans les locaux d’Initiative Indre. Girouard SII, 1vestim et La Pantoufle du Berry seront soutenus respectivement par Jean-Pascal Nédélec, directeur d’agence, Cofely Service ; Christophe Beauvais, directeur territorial chez Orange ; et Jean-Paul Verret, ex-PDG du groupe Toyota France. Pour ces trois petites entreprises, les motivations qui ont conduit les gérants à faire appel au dispositif divergent. Dominique Girouard a créé son entreprise en 2005. Il propose des services informatiques aux particuliers.

Un pied dans la cour des grands

Basée à Luçay-le-Mâle, son entreprise a profité de l’essor de l’informatique et de sa position en milieu rural. Désormais, Jean-Pascal Nédélec est à la tête de trois magasins, à Luçay, Châtillon-sur-Indre et Valençay. « Pour m’attaquer au marché des entreprises, j’avais besoin de soutien, c’est ce que je suis venu chercher », précise l’entrepreneur.
Pour La Pantoufle du Berry, basée à Vatan, il s’agissait plutôt de sortir la tête de l’eau. « Nous sommes trois et on est accaparé tous les jours par le volet production, explique Patricia Langlois, gérante de l’entreprise. Nous avions besoin d’une aide extérieure. Notre plan d’action défini avec Jean-Paul Verret prévoit le recrutement d’un agent commercial. » Enfin, les trois benjamins d’Alizé, Louis Lépine, Yoann Cuaz et Jean-Philippe Gontier, sont satisfaits. Pour eux, c’est un pas dans la cour des grands. « Cette opportunité de travailler avec des grands groupes est intéressante à tout point de vue, expliquent les associés d’1vestim. On espère tous qu’un jour ils nous feront travailler ; en attendant, nous avons voulu bénéficier de cette initiative pour montrer que même si la conjoncture est morose, on peut aller de l’avant dans ce département. Il faut courir sans cesse, certes, mais ça marche, à condition de ne pas s’emmêler les pinceaux. » Ça tombe bien, c’est aussi à ça que sert Alizé.


Alexandre Larue
La Nouvelle République du Centre
Édition du 14 mars 2013


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